Reflexion sur le Corona virus mais pas que...

Reflexion sur le Corona virus mais pas que...

Chacun de nous se pose la question de savoir quelle attitude adopter face à cette situation complètement inconnue. Moi y compris. Les énergies sont bouleversantes. On reçoit plein d’informations, mais on ne sait pas toujours quoi en faire. Entre nos peurs, notre envie de rester positif, notre lucidité ou notre déni, notre besoin de survie…

Je crois que le cosmos a sa façon d'équilibrer les choses et ses lois lorsqu'elles sont déréglées. Le moment que nous vivons, rempli d'anomalies et de paradoxes, nous amène à remettre en question un modèle de société tout entier.

By Fanny Latour Lambert

By Fanny Latour Lambert

A l'heure où les catastrophes environnementales provoquées par le changement climatique atteignent des niveaux inquiétants, un virus provoque l’effondrement de l'économie, mais la pollution diminue considérablement. Par conséquent l’air s'améliore, on utilise un masque, mais on respire toujours ... J’ai entendu : la vie économique doit continuer, que «moi», ce terrible «moi», je ne compte pas renoncer à ceci ou à cela. Il est normal de vouloir maintenir son activité contre vents et marées, mais plus le nombre de personnes contaminées augmente, plus les conséquences seront lourdes au niveau économique, et plus longtemps il faudra pour renouer avec une activité normale. 

Dans un moment historique où certaines idéologies et politiques discriminatoires se réactivent partout dans le monde, un virus arrive qui nous fait expérimenter que en un instant, nous pouvons devenir les discriminés, ceux qui sont coincés aux frontières, ceux qui sont porteurs de maladies. Même si nous ne sommes pas à blâmer. Même si nous sommes blancs, occidentaux et que nous voyageons en classe affaire.

Dans une société basée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour, sans jours de répit. Soudain, un arrêt pourrait survenir.

Un arrêt à la maison, des jours et des jours. Pour faire face à un temps dont nous avons perdu la valeur, tant il n’est pas mesurable en argent. Savons-nous encore quoi en faire de ce temps ?

Dans une phase sociale où l’individualisme est devenu roi, le virus nous envoie un message clair : la seule issue est la réciprocité, l’empathie, la collectivité, la responsabilité partagée. Mais aussi le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand dont on peut prendre soin, la nature. Et surtout prendre soin de nous-même. Le sentiment que notre destin dépend non seulement de nous, mais aussi de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d'eux. Que nous sommes tous liés et que tout est interconnecté. 

Nous sommes tous un vecteur potentiel pour la transmission de ce virus. Alors lorsqu’il est factuel que notre système de santé n’est pas préparé à la demande exponentielle de soins, il me semble évident que notre responsabilité individuelle et collective est de réduire les risques d’être contaminé ou de transmettre le virus autour de nous. Il ne s’agit donc pas de semer la peur ou la panique, mais bien de respect pour les autres, pour nos grand-parents ou nos amis à la santé fragile qui, comme c’est déjà le cas en Italie, risquent de ne pas être soignés dans de bonnes conditions par manque de place et/ou de moyens. 

Et si nous arrêtions de nous accuser les uns les autres, de se blâmer du pourquoi tout cela arrive. Et si nous nous demandions ce que nous pouvons tirer de cette situation. Notre génération a la vie devant elle et le moment d’adopter un comportement responsable est plus que le bienvenu en ce temps de crise. Pour toutes ces raisons, adoptons un comportement altruiste pendant quelques semaines. Que représentent quelques semaines dans une vie ? Quelques semaines de ralenti, de compromis, de temps béni à réfléchir…C’est une belle opportunité de prendre soin de nous et de savoir ce qui compte vraiment …


Parce qu'avec le cosmos et ses lois, nous sommes évidemment très endettés.
Le virus nous l'explique, à un prix élevé.

Ecrit par Caroline V, inspiré par Jean-Marie Ghislain et le psychologue Morelli. 

With love & lemons

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